J130 - J’étais mou
Hier, je sentais que je devais modifier cette heure sur ma montre pour me recaler... Quel effet magique ! J’ai retrouvé du souffle... ça commençait à être dur, car ça cogne et y a pas d’air... En plus, il n’y a plus de courant, donc je vois le fond de la piscine... Avec ces conneries de décalage horaire, j’avais l’impression de me lever à midi... J’ai toujours pensé que la journée ressemblait à la façon dont tu la commençais... si tu te lèves tôt et tonique, tu vas faire plein de truc, et si tu te lèves tard et relaxe, il est l’heure de l’apéro, et t’as rien foutu de ta journée de libre... bon, c’est l’apéro, donc tu t’en fous... mais t’as un peu les boules, car tu l’attendais cette journée pour faire ce que tu ne peux pas faire quand tu bosses... J’étais dans cet état, j’étais mou... Et aujourd’hui, une patate détonante !
J’ai lavé tout mon linge, j’ai rangé, j’ai ramé en faisant un max de cap... remarque, j’ai intérêt si je ne veux pas me taper une île... Et puis j’ai vu un bateau. Ça faisait plus de 2 mois que je n’en avais pas vu... J’avais eu l’alarme, mais pas de rafiau... J’ai même rêvé qu’il passe pas loin pour lui demander des fruits ou du Rhum... Ça ressemblait plus à un bateau de transport inter-îles qu’à un cargo... Sinon, c’est pétole, je stagne, et le quinquin s’est fait la valise. "Adieu Quinquin, je t’aimais bien, tu sais... moi, j’m’en vais la paix dans l’âme, car j’sais qu’tu prendras soin d’ma femme"