(Pause : période cyclones) J’y suis, j’y reste
La frégate Prairial de la marine nationale m’a donc remorqué sur 70 milles, me sortant d’une trappe dont je ne sais si elle se serait réouverte...
C’est d’ailleurs ce danger potentiel qui a motivé se déhallage...
Ils m’ont ensuite laissé proche de Wallis...
De voir ce gros bateau et ses 94 membres d’équipage me sonner 3 coups, m’a secoué les tripes...
J’ai ensuite pu ramer vers les passes... 2 bateaux sont arrivés, celui de Jean-Claude, avec l’équipe d’RFO, et celui de Thierry, avec des potes à lui...
Ils m’ont remorqué dans les passes, puis déposé sur un îlot pour déguster une bière...
Je commençais à être un peu beurré puisque j’en avais déjà bu 2 dans la barque depuis la jonction...
On a repris la route vers un petit port de mouillage et de mise à l’eau...
Ensuite, tout s’enchaine à terre, avec l’hospitalité wallisienne, mes tomates à la vinaigrette, sortir le bateau, le mettre en sécurité, puis le déposer sur des pneus.... 800 kg, 8 Wallisiens... Trop balaise....
Ensuite, dans la journée, je suis de plus en plus à l’ouest...
La fatigue, l’ivresse d’être arrivé et de fêter ça en buvant des coups...
Un gramme dans chaque bras, le pied total...
Merci à tous ceux qui ont oeuvré pour faire de cette longue balade un beau périple...
Je reste dans le Pacifique Sud, je laisse passer cette saison menaçante, et je
repars....
Demain, je vais envoyer quelques images de la Frégate en action...