J61 - Toujours autant de compagnie
Fin de cet intermède taquin de Zarathoustra qui a compris dans la solitude tout ce qu’il nous raconte.
Je ne risque pas de comprendre grand chose car je ne suis jamais seul. Il y a un couloir de migration de mouettes qui dévient leur trajectoire quand elles aperçoivent la barque, et même qui s’y reposent... surtout la nuit... et j’ai les stigmates de leur relâchement le matin...
En tout cas, elles font en général un survol autour de moi, et ça m’enchante parce qu’elles crient, puis elles repartent vers l’Est .
J’en vois 10 par jour...
Aujourd’hui, un groupe d’une cinquantaine est passé au loin...
Je les compte, ça m’occupe.
Autrement, j’ai de gros problèmes pour recharger le téléphone satellite qui
envoie mes messages.
Je me suis assis sur le chargeur et j’ai cassé la pinoche de connexion. C’est malin !